Dans une buanderie transformée en atelier de mécanique, un homme d'une soixantaine d'années parle avec ses outils. Son fils envahit l'espace, voulant le filmer et lui fait une proposition insolite : restaurer ensemble une moto. Le fils, cinéaste, veut comprendre la passion quasi obsessionnelle de son père pour les motocyclettes anciennes, ce qui a provoqué un éloignement entre eux. Bien que la proposition initiale déconcerte le père, le fils parvient à accéder à son univers et commence à l'explorer en posant des questions et en soulevant des problèmes qui passent du plan mécanique au plan personnel et conduisent à des conflits enfouis. D'autres personnages apparaissent également, les frères et sœurs et la mère, qui semblent vivre les conséquences de la passion de ce père apparemment absent. L'insistance patiente et constante du fils permet de rétablir le dialogue, permettant de dresser le portrait d'une transformation et d'une réconciliation filiale, révélant la complexité de l'être et des relations humaines.
Est-il possible de restaurer une relation comme on répare une machine ?
D'après mes souvenirs, mon père se réfugiait toujours dans son atelier pour restaurer de vieilles épaves. Ce n'était pas un business, il ne les conduisait pas, il ne les exhibait pas, et cela a toujours été une énigme pour moi. Dans ma mémoire, c'était un homme sévère et inflexible. À cause de l'incompréhension mutuelle et de l'impossibilité de dialoguer, j'ai perdu la confiance de parler librement avec mon père et nous nous sommes éloignés. Des années plus tard, mon père m'a offert la première moto qu'il ait jamais achetée et ce geste, que je ne comprenais pas, a été le moteur qui m'a poussé à l'approcher et à essayer d'instaurer un dialogue. Ce faisant, avec le cinéma comme outil d'expression, des changements, de nouvelles perspectives et des questions surgissent au fur et à mesure que je filme : qui est mon père et qui suis-je ? Si je comprends sa passion, serai-je capable de le comprendre, apprendrai-je quelque chose sur moi-même ?
La question la plus importante est peut-être la suivante : le fait de passer du temps avec mon père et de restaurer avec lui une motocyclette ancienne nous permettra-t-il de restaurer notre relation brisée ?
Je pense qu'il est important de capturer cette réalité directe et viscérale avec le documentaire, qui est pour moi l'outil précis. En même temps, j'espère que mes questions et les situations qui en découlent puissent permettre au spectateur de se projeter et de générer des souvenirs et des réactions à ses propres problèmes. Le film prendra alors toute sa valeur et communiquera sur l'universalité des relations humaines, autour de thèmes tels que grandir, devenir adulte, communiquer à nouveau, pardonner et se réconcilier.
D'après mes souvenirs, mon père se réfugiait toujours dans son atelier pour restaurer de vieilles épaves. Ce n'était pas un business, il ne les conduisait pas, il ne les exhibait pas, et cela a toujours été une énigme pour moi. Dans ma mémoire, c'était un homme sévère et inflexible. À cause de l'incompréhension mutuelle et de l'impossibilité de dialoguer, j'ai perdu la confiance de parler librement avec mon père et nous nous sommes éloignés. Des années plus tard, mon père m'a offert la première moto qu'il ait jamais achetée et ce geste, que je ne comprenais pas, a été le moteur qui m'a poussé à l'approcher et à essayer d'instaurer un dialogue. Ce faisant, avec le cinéma comme outil d'expression, des changements, de nouvelles perspectives et des questions surgissent au fur et à mesure que je filme : qui est mon père et qui suis-je ? Si je comprends sa passion, serai-je capable de le comprendre, apprendrai-je quelque chose sur moi-même ?
La question la plus importante est peut-être la suivante : le fait de passer du temps avec mon père et de restaurer avec lui une motocyclette ancienne nous permettra-t-il de restaurer notre relation brisée ?
Je pense qu'il est important de capturer cette réalité directe et viscérale avec le documentaire, qui est pour moi l'outil précis. En même temps, j'espère que mes questions et les situations qui en découlent puissent permettre au spectateur de se projeter et de générer des souvenirs et des réactions à ses propres problèmes. Le film prendra alors toute sa valeur et communiquera sur l'universalité des relations humaines, autour de thèmes tels que grandir, devenir adulte, communiquer à nouveau, pardonner et se réconcilier.
Documentaire créatif
Etape actuelle du projet: Post-production
Format de tournage: 16:9
Durée approximative: 90 min
Langue: français - espagnol
Date de sortie prévue: 2024
Réalisateur: Emmanuel Blanchard
Productrice: Julia Silva
Coordination de production: Doménica Guarderas
Directeur de la photographie: Iván Mora
1er assistante caméra: Analía Torres
Ingénieur du son: Franz Córdova
Conception de l'affiche et génériques: Aurelio Valdez
Site Web: Alexandra Trujillo Tamayo
Sociétés de production:
LA CINTA CORTA et LA REPÚBLICA INVISIBLE
Équateur.
Fonds de soutien et prix:
Fonds de développement documentaire ICCA 2018
Bolivie Lab 2019
AcampaDoc 2020
Fonds de production documentaire IFCI 2020
Nous avons commencé le processus de ce documentaire il y a neuf ans, avec de petits tournages. En 2018, le projet a été récompensé par le Fond de l'Institut du cinéma équatorien pour la phase de développement, ce qui nous a permis de participer en 2019 à la 9ème édition de Bolivia LAB et en 2020 au 7ème édition Acampadoc. Nous avons également eu des conseils en scénario de la part de Fernando Mieles, documentariste équatorien et Marcelo Novais Teles, documentariste franco-brésilien. En 2020, Fiebre de Motocicleta a remporté le fond de production de l'IFCI (Instituto para el Fomento de la Creatividad y la Innovación del Ecuador), ce qui nous a permis de tourner le documentaire dans son intégralité et de créer le site internet.
Actuellement nous avons une première version du montage avancée. Nous recherchons des espaces Work In Progress (WIP) afin d'obtenir l’avis d’experts qui puissent nous aider à promouvoir le film et nous mettre en contact avec des agents de vente et des distributeurs internationaux. Nous recherchons également d’autres financements pour la phase de post-production auprès de divers fonds nationaux et internationaux. Nous souhaitons atteindre un public divers en Équateur, en France et dans le monde entier.
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